Marie Guillemine Le Roulx de La Ville

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Marie Guillemine Le Roulx de La Ville

Birthdate:
Birthplace: Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France
Death: October 07, 1826 (57)
Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France
Immediate Family:

Daughter of René Le Roulx Delaville and Marie Marie Lombard
Wife of Pierre Vincent, comte Benoist
Mother of Denys Benoist, co-prince d'Andorre; Augustine Cochin and Prosper Désiré Benoist
Sister of Elisabeth Charlotte Le Roulx Delaville; Jeanne Marie Le Roulx Delaville; Henriette Jeanne Renée Le Roulx Delaville and Marie Elisabeth Le Roulx de La Ville

Occupation: Artiste peintre, élève d’Elisabeth Vigée-Lebrun et de David
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Marie Guillemine Le Roulx de La Ville

About Marie Guillemine Le Roulx de La Ville (Français)

Marie-Guillemine Benoist, née Marie-Guillemine de Laville-Leroux le 18 décembre 1768 à Paris où elle est morte le 8 octobre 1826, est une artiste peintre néoclassique française.

Biographie

Le père de Marie-Guillemine de Laville-Leroux, René Delaville-Leroulx, est un fonctionnaire qui fut ministre des contributions en 1792. Le 12 mars 1792, Marie-Guillemine de Laville-Leroux épouse Pierre-Vincent Benoist, banquier, dit Benoist d’Angers, dont elle eut trois enfants : Prosper Désiré Benoist, né le 16 février 1794 à Paris, Denys Aimé René Emmanuel Benoist, né le 3 janvier 1796 à Paris, et Augustine Benoist, née le 14 juin 1801 à Versailles.

Formation

Marie-Guillemine Benoist est formée par Élisabeth Vigée Le Brun à partir de 1781. En 1784, elle rencontre le poète Charles-Albert Demoustier, qui s’inspirera d’elle pour son personnage d’Émilie dans ses Lettres à Émilie sur la mythologie7 (1801) ; cette même année, elle peint le portrait de son père, exposé au Salon de la jeunesse de 1784. Elle entre en 1786, comme sa sœur Marie-Élisabeth Laville-Leroux, à l’atelier de Jacques-Louis David8, qui, sous l'empire, sera investi dans la fonction de « Premier peintre » par Napoléon Ier.

Une artiste peintre au tournant du xviiie siècle

Le tableau L’Innocence entre la Vertu et le Vice, peint en 17909, sous le couvert d’un sujet mythologique reflète ses convictions féministes, le Vice y étant représenté sous les traits d’un homme alors qu’il l’est traditionnellement sous ceux d’une femme. Marie-Guillemine Benoist expose pour la première fois au Salon en 1791 un tableau inspiré de la mythologie Psyché faisant ses adieux à sa famille, réalisé à la même époque que le précédent.

Vers 1795, elle abandonne les sujets classiques pour la peinture de genre, après de rudes attaques et se libère progressivement de l’influence de David. Elle continue sa carrière de peintre avec succès et expose au Salon de 1800 le Portrait d'une négresse, qui assoit immédiatement sa réputation. Peint seulement six ans après l’abolition de l’esclavage, ce tableau est considéré comme son chef-d'œuvre et comme un manifeste de l’émancipation des esclaves et du féminisme. Ce portrait, qui représenterait une domestique ramenée des îles par le beau-frère de l’artiste, sera acheté par Louis XVIII pour l’État français en 1818.

Marie-Guillemine Benoist remporte une médaille d’or au Salon de 1804 et obtient une pension du gouvernement. Elle ouvre à cette époque un studio réservé exclusivement aux femmes à qui elle enseigne la peinture. Elle reçoit une commission de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, pour réaliser son portrait à l’intention de la Ville de Gand et réalisera un portrait d’Élisa Bonaparte, sœur de l’empereur et duchesse de Lucques en 1805.

Au salon de 1806, elle expose deux tableaux, celui de Deux jeunes Enfans, avec un nid d'oiseau, et Le Sommeil de l'Enfance, et celui de la Vieillesse. Sous l'Empire, elle peint différents portraits pour la famille Bonaparte.

L'artiste a aussi eu quelques élèves de sexe féminin. Dans une lettre adressée à son conjoint du 28 janvier 1807, elle rend compte des progrès réalisés par la fille de Félix Lepeletier dans son atelier. Alexandrine-Adélaïde Delon, qui expose au Salon de 1802 à 1812, s'affiche comme « élève de Mme Benoist » dans le livret du Salon de 1810.

À la Restauration, elle est priée de renoncer à exposer afin de ne pas nuire à la carrière de son époux, Pierre-Vincent Benoist, devenu conseiller d’État. Elle cède — « la pensée que je serais un obstacle à votre avancement dans votre carrière serait pour moi un coup bien acéré. » — et cesse d’exposer ses tableaux en public, alors qu’elle est au sommet de sa carrière, son mari occupant différents postes importants sous la Restauration.

Elle est enterrée au cimetière du Mont-Valérien (Suresnes) avec son époux et leur fille Augustine, épouse Cochin. Les Benoist d’Azy sont leurs descendants directs.

Wikipedia

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Marie Guillemine Le Roulx de La Ville's Timeline

1768
December 18, 1768
Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France
1794
February 16, 1794
Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France
1796
January 3, 1796
Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France
1801
June 14, 1801
Versailles, Yvelines, Île-de-France, France
1826
October 7, 1826
Age 57
Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France